Par cette analyse, nous avons pu observer comment le numérique met en place de nouvelles stratégies de prise de contact. Comme le dit Marie Bergström, ce sont de nouveaux scénarios de rencontres et de nouveaux scénarios sexuelles. Alix a maintenant reçu près d’une centaines de messages, et tous ont pu être catégorisés. Cependant, à la longue tous recherchent la même chose : la relation sexuelle. Qu’ils prennent des « pincettes » ou qu’ils abordent le sujet directement, on sait à quoi aboutira cette première prise de contact : au sexe.
Cette observation reflète donc notre société d’aujourd’hui, où les frontières entre le privé et le public se floutent. Nous avons pu en effet voir que l’économie et la commercialisation prennent une place importante et ce par la mise en place des nouvelles possibilités que nous apporte le numérique et l’internet. En effet, ces plateformes disruptives changent les règles du jeu et ce dans tous les domaines : transports, immobilier, vente, service et donc tout naturellement la prostitution. Néanmoins, un débat tourne autour de la légalité de ses plateformes et tout particulièrement en France où la prostitution est interdite et donc non contrôlé, non légiféré.