Salut les internautes ! Bienvenue sur le MOOC explicatif des Redresseurs de torts digitaux, un cours en ligne qui a pour but de vous faire découvrir le récent phénomène des antimèmes. C’est dans le cadre du cours « Technologies numériques et productions culturelles » assuré par Laurence Allard (Université Lille III Charles-de-Gaulle), que je vous propose une analyse de ce que révèle cette nouvelle forme de détournement numérique sur la jeune génération

On fait le point…

A l’heure d’une société plus violente que jamais, les réseaux sociaux du web 2.0 se sont vus envahir depuis une dizaine d’années par une abondance croissante et incessante de pages humoristiques et absurdes.

A coups de détournements picturaux numériques et de réagencements textuels, chaque internaute peut se réapproprier les références culturelles et images de la vie quotidienne pour les partager et en faire ce que l’on appelle des mèmes.
Exacerbant les aspects ingrats de la société actuelle, ils constituent un humour à la fois cynique et consensuel.

Ce n’est que depuis peu que l’antimeme a décidé de prendre le contre-pied de cette profusion numérique virulente. Si les mèmes prônent l’humour et le partage, on retrouve dans l’expression de ses communautés beaucoup agressivité et de dévalorisation.
La création d’un groupe tel que Neurchi d’antimemes tente alors aujourd’hui d’offrir à ses adhérents une déconstruction rafraîchissante et « non-oppressive » du mème.

 

C’est donc en étudiant le groupe Facebook Neurchi d’antimemes que je vais vous initier à la compréhension puis à la pratique de l’antimeme ! Eh oui, un petit atelier vous attend à la fin de la formation : à vous de prouver que vous pouvez être un digne membre de la communauté fermée Neurchi, un antimeme lord ! Bonne lecture et on se retrouve en fin de formation 😉