La médiation digitale vu par les visiteurs

La médiation numérique s’inscrit dans la stratégie d’Open Data du Ministère de la Culture qui a pour ambition « une ouverture et le partage des données publiques » pour ainsi développer une nouvelle économie numérique culturelle. De ce fait, cela permet de partager davantage la culture en lien avec les usagers de ces applications et plateformes et par la suite former un éco-système culturel.

Dans ce module, nous allons voir comment la médiation numérique s’est installée au sein des musées et plus particulièrement comment cela peut changer la perception du visiteur.

Tout d’abord, rappelons brièvement ce que l’on appelle « médiation numérique ». Cela consiste à l’accompagnement des publics variés vers l’autonomie des visites muséales, ce qui va également aboutir à une certaine démocratisation de l’art et de l’accès aux musées dans une logique de « musée pour tous ». Cependant, nous pouvons souligner que les publics sont variés certes, mais il reste tout de même des disparités d’accès à l’utilisation selon différentes dimensions, à savoir la dimension générationnelle, sociale et culturelle.

Les applications muséales permettent une personnalisation de la visite.  La digitalisation des musées est un vecteur de nouvelles expériences sensorielles et esthétiques s’articulant autour du divertissement. L’utilisateur va devenir un réel acteur dans sa visite de l’exposition. Les applications permettent une réelle valorisation de l’expérience muséale et ainsi, vont bousculer les codes de la visite classique.

Vidéo montrant l’utilisation des outils de médiation numérique mis a disposition des visiteurs au sein du Palais des Beaux-Arts de Lille

Pour se faire, de multiples dispositifs sont mis à disposition pour les visiteurs au sein des musées, comme des tablettes numériques et des casques audio mais nous avons aussi en parallèle des applications téléchargeables sur smartphone ou encore l’influence des réseaux sociaux. Prenons l’exemple de l’application smartphone du Palais des Beaux-Arts. Cette dernière permet au visiteur de personnalisé son parcours de visite, lui apporte de multiple informations sur les œuvres présentes et va pour finir lui permettre de partager des coups de cœur sur les réseaux sociaux comme par exemple Instagram ou Facebook. Il en est de même pour le Centre Pompidou qui possède une application quasiment identique.

Nous avons également l’application Smartify. Celle-ci est quelque peu différente mais tout aussi pratique et enrichissante. Le concept est de télécharger l’application sur son smartphone puis par la suite scanner une œuvre, ce qui va permettre à l’utilisateur d’avoir les informations nécessaires à sa compréhension et sa contextualisation.

Vidéo montrant l’utilisation de l’application Smartify.

Concernant le visiteur, nous avons pu rassembler différents points de vues, pour la plupart vraiment positifs. Effectivement, les applications numérique et l’arrivée du digital au sein des structures culturelles vont permettre par exemple pour les enfants, un apprentissage et une initiation à l’art ludique et divertissante.

Vidéo réalisée par Gallimard Jeunesse

Cela peut également inciter de nouveaux publics à s’immiscer dans les musées et va permettre au visiteur d’être un réel acteur. Certes nous pouvons avoir à faire à des réticences voire même un rejet du phénomène, mais cela reste une part minimale à comparer des utilisateurs enchantés par ce nouveau concept, qui à notre avis est  tout simplement l’avenir, la traduction d’une évolution culturelle en lien avec notre temps.

Es-tu prêt à tester tes connaissances?

Qu'est ce que la stratégie Open Data ?

Correct

Incorrect

Quelle est l'application qui permet de scanner des oeuvres ?

Correct

Incorrect