Section 4 – Interview 6

Question : Le cybersexe relève-t-il de la tromperie ? Pourquoi ?

La tromperie est complètement subjective dans un couple. C’est ce dernier qui fixer les règles et donc de ce qui est considérer comme infidélité ou pas. Ici, la plupart des volontaires s’accordent pour dire que le cybersexe relève de la tromperie. En effet, il y a l’acte de demander et de le pratiquer, donc absence de désir au sein du couple, mais ce désir ne peut pas se recréer hors du couple. De plus, la question ici n’est plus physique, à partir du moment où il y a la notion de faits extra-conjugaux relevant de l’intime il s’agit de tromperie. Ici, même sans contact physique, l’échange a bien eu lieu. La relation de couple est un lieu privilégiée, si le digisexe, l’attirance et une personne extérieure s’immisce dans cette relation ce n’est plus sain.

A contrario, un(e) volontaire affirme que sans réel, la tromperie n’est pas valide puisque aucun acte n’est commis de fait. Puis, un(e) seconde volontaire met en lumière un élément intéressant de la sexualité digitale, puisqu’il s’agit de dire que le digisexe est une pratique relevant de l’infidélité mais que la consultation de sites pornographiques n’est pas de la tromperie. Cela soulève donc d’intéressantes questions, à quel moment est-ce de l’infidélité ou pas ? Puisque sur les sites, le désir d’autrui est tout de même présent.

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