Influenceurs : quelles limites ?

– L’influencer peut ne pas accepter un placement de produit (par exemple si le produit est susceptible de ne pas plaire à son public).

–  Mauvaise utilisation du produit : une mauvaise mise en scène, un manque de naturel dans l’annonce du produit peut faire pâtir la marque (la technique, à la base, est faite pour introduire le produit de manière naturelle et inciter les gens à acheter ce dernier). L’abus des placements de produits pour conduire à produire un effet inverse : les followers arrivent à saturation et leur donne une raison pour se désabonner ou supprimer le suivi. Pire même, ce dernier peut aller jusqu’au sentiment d’omniprésence des placements de produits : « est-ce que ce produit qu’il/elle me présente est un placement de produit ? »

– C’est également une technique réglementée régie par la loi française dite DGCCRF ici (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) qui prend en charge ce processus. Selon la loi, un placement de produit est définit comme un placement fait en échange d’une contrepartie financière et dans le cadre d’un contrat. L’influencer doit obligatoirement informer clairement et mentionner le partenariat avec une entreprise sous peine d’amendes (le YouTubeur par exemple renvoie à la barre d’infos pour mentionner ses partenariats).

– Certains réseaux sociaux ne permettent pas forcément une bonne mise en avant du placement de produit notamment Twitter et ses 280 caractères.

– « Une pratique commerciale est également trompeuse si, compte tenu des limites propres au moyen de communication utilisé et des circonstances qui l’entourent, elle omet, dissimule ou fournit de façon inintelligible, ambiguë ou à contretemps une information substantielle ou lorsqu’elle n’indique pas sa véritable intention commerciale dès lors que celle-ci ne ressort pas déjà du contexte. » Article L121-1 du code de la consommation. Cette loi permet la transparence dans les communautés connectées et protège l’influencer et sa crédibilité.

– Un influenceur n’est pas forcément crédible pour le public. C’est le cas de Norman qui a reçu de très mauvaises critiques de la part de sa communauté lorsqu’il a fait son placement de produit ; pour eux, ce n’était pas “normal”, il ne pouvait pas faire ça, se rabaisser à faire comme les autres.

Commentaires sous la photo de Norman Thavaud du 22 Novembre 2017.

 

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